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Résumé structuré des premières idées et recherches concernant un projet ou un programme envisagé. Une esquisse comporte pour l'essentiel des indications sur la motivation, les objectifs, la manière de procéder, l'organisation et les ressources prévues. Une esquisse de projet ou de programme sert de base pour décider si un concept détaillé doit être élaboré.
Analyse et appréciation systématiques et intélligibles de la conception, mise en œuvre et/ou impacts d'un objet (par ex. stratégie, programme, projet, mesure). Les évaluations se basent sur des méthodes scientifiques (voir SEVAL 2017b). Une évaluation peut être une autoévaluation ou une évaluation par des tiers (interne ou externe à l'organisation).
MMéthodologie et instruments pour évaluer les impacts potentiels de décisions sur la santé de la population (par ex. de lois, stratégies ou programmes). L’évaluation d’impact permet de transférer les informations acquises dans les processus décisionnels. (Voir Kongress von Göteborg 1999, cité dans GFA & Gesundheitsförderung Schweiz 2010)
Dans le cas d'une évaluation par des tiers, l'évaluation est effectuée par des personnes qui ne sont pas elles-mêmes impliquées dans l'intervention (voir Gollner et al. 2018).
Une évaluation par des tiers peut être réalisée par des évaluatrices ou évaluateurs externes indépendant-e-s, par exemple par un bureau d'évaluation professionnel (évaluation par des tiers externes) ou par des personnes d'une autre unité de la même organisation (évaluation par des tiers internes).
⇢ Á différencier de l'Autoévaluation.
Connaissances globales et plausibles sur l'efficacité d'interventions qui se fondent expressément et de manière compréhensible sur les résultats de recherches scientifiques empiriques. (Voir Gollner et al. 2018, 408 ainsi que Baedeker 2006, 2)
Facteurs physiques, psychiques, sociaux ou physico-matériels qui, en tant que facteurs de promotion de la santé et de prévention de maladies, limitent l'influence des facteurs de risque et rendent ainsi moins probable l'apparition d'une maladie (par ex. alimentation équilibrée, activité physique régulière, repos suffisant, réseau social de soutien) (voir Weber et al. 2016b).
⇢ À différencier des ressources, qui peuvent avoir des effets directs sur la santé.
Facteurs physiques, psychiques, sociaux ou physico-matériels qui accroissent la probabilité d'apparition d'une maladie, d'une blessure ou d'un mauvais état de santé (voir Weber et al. 2016b).
Á la différence du terme «sexe», le «genre» ne désigne pas le sexe biologique mais les aspects socialement construits de l'identité sexuelle (par ex. normes sociales, rôles, relations liées au sexe). Ces aspects doivent être compris dans le contexte historique et culturel et se modifient en fonction des développements de la société. (Voir Altgeld et al. 2017)
La gestion de la qualité englobe toutes les tâches de gestion d'une organisation relatives à la planification, au pilotage, à la valorisation, à l'assurance et au développement de la qualité.
La GSE consiste à optimiser systématiquement les facteurs influant sur la santé dans l’entreprise en aménageant les structures et les processus de façon à créer des conditions favorables à la santé du personnel et de contribuer ainsi au succès de l’entreprise. La GSE suppose la participation de tous les groupes de personnes au sein de l’entreprise, elle est intégrée dans la conduite et vécue dans la culture de l’entreprise. La GSE est considérée comme faisant partie intégrante du maintien de la santé au travail dans le sens de l’action combinée de tous les acteurs de la société, à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Cela englobe à la fois l’application des mesures prescrites par la loi que des activités volontaires de GSE mises en place par les milieux de l’économie. (voir PI GSE 2018)
⇢ La gestion de la santé en entreprise combine les éléments sécurité au travail / protection de la santé / promotion de la santé en entreprise (y compris la prévention des accidents non-pro-fessionnels) et la gestion des absences / réintégration. (voir PI GSE 2021, Blum-Rüegg 2018b)
Le domaine de la gestion des absences et de la réintégration se concentre sur le rétablissement et le maintien de la santé des employés qui ont eu un accident ou qui sont tombés malades. Ces termes associés sont utilisés de manière synonyme et signifient la saisie et la gestion systématiques des absences ainsi que l’intervention adéquate et spécifique en cas d’absence. (voir Bürgler 2019). L’organisation prend des mesures en vue de la réintégration des employés tant avant que lors du retour dans la vie professionnelle après une incapacité de travail (voir Promotion Santé Suisse / Groupe de travail Critères GSE 2017). La gestion des absences et la réintégration sont en partie obligatoires pour les entreprises (selon la LAA et la LAI) et en partie facultatives, à mettre en œuvre à leur propre discrétion. Des exemples de mesures correspondantes dans le cadre de la gestion des absences et de la réintégration sont la formation des cadres à la conduite des entretiens de présence et de retour, l’introduction d’un système de gestion des absences et l’implication d’un/d’une gestionnaire de cas (voir PI GSE 2018).
⇢ La gestion des absences / réintégration est, à côté de la promotion de la santé en entreprise, la sécurité au travail et la protection de la santé, un des piliers centraux d’une gestion globale de la santé en entreprise (voir PI GSE 2021, Blum-Rüegg 2018b).
Activités et mécanismes qui servent à la planification, l'examen et l'optimisation systématiques des impacts d'interventions, stratégies ou organisations.
Gestion systématique, développement ciblé et utilisation efficace du savoir présent dans une organisation.
Par «Good Practice» (bonne pratique) sont en général désignées des interventions qui ont fait leurs preuves à plusieurs reprises dans la pratique et dont il est admis qu'elles peuvent être multipliées. Une intervention est officellement qualifiée de «Good Practice» lorsqu’elle a été évaluée de manière systématique sur la base de critères d’évaluation. (Voir l'approche Good-Practice du Kooperationsverbund gesundheitliche Chancengleichheit (2017))
⇢ À différencier de best practice
Groupe de la population ou partie prenante d'un setting concerné par les objectifs d'une intervention.
Contrairement au groupe de pilotage, le groupe d'accompagnement n'a pas de compétences décisionnelles :, il participe au projet ou au programme en tant qu'organe de conseil. Le groupe d'accompagnement est composé d'expert-e-s qui font bénéficier le projet de leur expertise.
⇢ À différencier du groupe de pilotage.
Le groupe ou comité de pilotage est en règle générale composé de représentant-e-s du mandant et des bailleurs de fonds et constitue l'organe décisionnel le plus élevé d'un projet ou d'un programme. Le groupe de pilotage prend les décisions stratégiques, définit l'orientation générale, approuve les concepts, le budget et les décisions importantes concernant le personnel, etc.
⇢ À différencier du groupe d'accompagnement
L’image corporelle et décrit les attitudes personnelles et la satisfaction à l'égard de son corps et de ce que celui-ci peut faire. Il est constitué par les quatre niveaux suivants: la manière dont nous percevons notre corps (niveau perceptif), les sentiments que nous associons à l’apparence de notre corps (niveau affectif), les pensées et convictions que nous avons par rapport à notre corps (niveau cognitif), ce que nous faisons si nous ne sommes pas satisfaits de notre corps (niveau comportemental). Le but de la promotion de la santé est de promouvoir et de soutenir une image corporelle positive. (Promotion Santé Suisse, 2016)
voir Healthy Body Image (HBI)
Effet global à long terme généré par un grand nombre d'interventions à un niveau sociétal. Une intervention ne fournit à elle seule qu'une contribution limitée et en règle générale qui ne peut pas être reliée avec exactitude à cet impact global.
⇢ Á différencier d'output et outcome.
Mise en œuvre et, au besoin, ancrage structurel d'interventions dans des settings.
⇢ Dans le système de qualité quint-essenz, la phase d'implémentation est différente de celles de la conception et de la valorisation. La réflexion critique périodique et l'amélioration continue de l'intervention font partie de la phase d'implémentation.
Paramètre mesurable ou observable sur le plan empirique. Les indicateurs servent de références quantitatives ou qualitatives pour l'évaluation d'éléments (souvent complexes) qui ne peuvent pas directement être mesurés ou évalués eux-mêmes (voir Kolip et al. 2019).
Développement et mise en oeuvre de nouvelles solutions pour faire face aux défis et aux problèmes en matière de santé. En font par exemple partie le traitement de nouveaux thèmes, le développement et l'utilisation de nouvelles méthodes et de nouveaux instruments (par ex. applications numériques), l'approche de nouveaux groupes cibles ou le comblement de lacunes dans des offres existantes.
Ressources financières, en personnel et en matériel engagées pour une intervention (Kurz & Kubek 2018, 136).
⇢ voir aussi ressources
L'interprofessionnalité signifie la collaboration ciblée et coordonnée de spécialistes issues diférentes disciplines et professions (voir OFSP 2017a). Ceux-ci intègrent les points de vue des autres professions dans leurs propres concepts (voir Aulbert 2000).
⇢ L'interprofessionnalité va au-delà de la multiprofessionnalité et implique une coopération active d'égal à égal entre diverses disciplines et groupes professionnels (Hirsmüller & Schröer 2014, 12).
Le concept d'intersectionnalité étudie comment diverses formes d'inégalité et de discrimination (par ex. concernant la formation, le revenu, le sexe, la couleur de peau, le statut migratoire, l'orientation sexuelle, l'identité de genre, un handicap, etc.) interagissent dans une personne et engendrent des expériences de discrimination et des défis individuels. Dans le domaine de la promotion de la santé et de la prévention, ce concept est utilisé pour refléter et définir de manière différenciée des groupes cibles des interventions. (Voir Lenz 2015)
Action intervenant dans un développement qui, sans elle, se déroulerait différemment (voir Trojan 2012). Les interventions en promotion de la santé et prévention sont des processus réfléchis, fondés, systématiques et dans l'idéal participatifs visant un changement des caractéristiques structurelles (conditions) ainsi que des compétences et pratiques de personnes (comportement) dans le but de promouvoir la santé et de prévenir les maladies.
Peuvent être considérés comme interventions une stratégie, un programme, un projet, une offre, une prestation ou une mesure de promotion de la santé et de prévention.
Le stress sur le lieu de travail peut mettre en danger la santé et la motivation du personnel, raison pour laquelle le Job Stress Index a été développé; il est à la fois un indicateur et le titre du monitoring réalisé tous les deux ans (voir Igic et al. 2017b). Avec le Job Stress Index comme indicateur, le stress lié au travail peut être mesuré. Il montre la relation entre stresseurs (pression temporelle, contraintes sociales etc.) et ressources (marge de manœuvre, reconnaissance générale) sur le lieu de travail. Il tient ainsi compte des conditions de travail susceptibles d'être influencées par des mesures d'organisation du travail. Cet indicateur a été développé par l'Université de Berne sur mandat de Promotion Santé Suisse. Le Job Stress Index en tant que monitoring comporte d'une part l'indicateur lui-même et d’autre part, deux indicateurs complémentaires («taux d'épuisement» et «potentiel économique»). Ces derniers montrent les conséquences du stress sur la santé et la productivité du personnel.
On parle de Life-Domains-Balance lorsque les divers domaines de la vie tels que les activités professionnelles, la famille, les activités sociales et les loisirs se trouvent dans un bon équilibre entre eux. Ces domaines ne devraient pas se bloquer réciproquement mais se soutenir. (voir Uhle & Treiler 2015, 523). La notion de Life-Domains-Balance remplace de plus en plus fréquemment celle de Work-Life-Balance pour les raisons suivantes : Work-Life-Balance est trompeuse dans le sens que le travail rémunéré est une partie de la vie mais pas un domaine opposé à la vie (voir Resch & Bamberg 2005). De même, des activités en-dehors du travail rémunéré doivent également être reconnues comme travail (par ex. l’éducation des enfants, les travaux ménagers, le bénévolat). (voir Ulich & Wiese 2011).
Instrument de gestion qui décrit le mandat, les valeurs, les normes et autres principes d'action d'une organisation et qui sert de guide d'orientation pour toutes les activités internes et externes de l'organisation.
Une mesure est une intervention concrète découlant de la stratégie, avec des délais et responsabilités fixes servant à atteindre des objectifs définis.
⇢ À différencier de la stratégie
Les mesures de GSE visent à réduire ou à éliminer des contraintes au travail et à développer ou à renforcer des ressources au travail (voir Blum-Rüegg 2018b). La définition de mesures GSE est basée sur l’interprétation des informations pertinentes pour la santé recueillies systématiquement et des objectifs qui en découlent. Il y a lieu d’implémenter des mesures visant un aménagement du travail et de l’organisation conformes aux exigences de la santé ainsi que des mesures visant à soutenir un comportement favorable à la santé et de les relier entre elles. (voir Promotion Santé Suisse / Groupe de travail Critères GSE 2017)
Procédure systématique pour réaliser une tâche, résoudre un problème ou pour acquérir des connaissances.
Le statut migratoire peut être décrit comme une situation de vie marquée par l’expérience migratoire personnelle ou celle d’un membre de la famille proche (voir Schenk 2007 et Schenk et al. 2006, cité dans OFSP 2016). Dans le contexte de la promotion de la santé et de la prévention, le fait de tenir compte du statut migratoire consiste à prendre en compte de manière appropriée
Création et maintien de contacts au-delà des domaines, des disciplines, des échelons hiérarchiques, des organisations et des projets. L'objectif d'une mise en réseau est de pouvoir mettre à profit des synergies par un échange de connaissances et d'expériences, un apprentissage réciproque, la coordination des offres et l'établissement de collaborations.
Description simplifiée ou représentation graphique des liens de causalité des interventions, dans l'idéal théoriquement ou empiriquement justifiés. Dans les modèles d'impact, les inputs (ressources), la mise en œuvre (activités/mesures), les outputs (prestations et produits fournis, offres), les outcomes (effets/réactions) et les impacts (effets globaux supérieurs) sont en règle générale représentés en relation les uns avec les autres.
⇢ Voir le Modèle d'impact interactif : https://www.quint-essenz.ch/de/outcome_models
Relevé systématique continuel ou périodique de données relatives à des indicateurs définis afin d'observer les évolutions dans un champ thématique ou en rapport avec une intervention. Le monitoring peut comporter des indicateurs sur le contexte, les moyens mis en œuvre (input), les mesures, les prestations (output) ou les impacts (outcome et impact).
⇢ Á la différence d'une évaluation, le monitoring n'a pas pour fonction d'approfondir ou d'évaluer ces données.
Est généralement désignée par « motivation » la disponibilité à investir du temps, de l’énergie et du travail pour atteindre un but précis (Psychomeda 2021). Dans le contexte professionnel, la motivation (au travail) désigne la disponibilité du personnel à investir du temps, de l’énergie et des capacités en faveur de leur entreprise. La motivation peut être la conséquence de ressources (par ex. satisfaction au travail, le degré d’attachement à l’entreprise), mais elle peut aussi être diminuée par l’existence de stresseurs. (voir Igic et al. 2017b; Krause, Basler & Bürki 2016b).
Les multiplicateurs/multiplicatrices peuvent être des groupes professionnels, des institutions ou des membres d'un groupe cible qui peuvent soutenir l'établissement de mesures dans la pratique, renforcer la portée de mesures et apporter un soutien déterminant à la durabilité de changements. (Voir Fonds Gesundes Österreich 2019). Ils transmettent des informations et peuvent, après une qualification adéquate, réaliser eux-mêmes la mise en oeuvre de contenus, par exemple sous forme de conseils ou de cours. (Voir Kooperationsverbund gesundheitliche Chancengleichheit 2017, 19)
On entend par multiplication la diffusion d'interventions existantes.
Le terme de multiprofessionnalité est utilisé pour la configuration (d'une équipe) dans laquelle sont représentées plusieurs professions.
⇢ À la différence de l'interprofessionnalité, la multiprofessionnalité ne requiert pas obligatoirement une coordination.
NCDs est l'abréviation de «noncommunicable diseases», en français: maladies non transmissibles (MNT). Exemples de MNT: maladies cardio-vasculaires, musculo-squelettiques ou psychiques, cancer, diabète et maladies chroniques des voies respiratoires.
Niveaux à partir desquels des interventions peuvent être initiées pour atteindre des impacts de promotion de la santé: individus, groupes, setting/organisation, cadre de vie, société/politique. (Voir les champs d'actions de la Charte d'Ottawa (OMS Europe, 1986))
La numérisation comprend, d'une part, l'émergence de nouvelles possibilités au niveau des technologies de l'information et de la communication et, d'autre part, l'utilisation de ces technologies pour la conception et l'optimisation de processus, de produits et de prestations (voir Seco 2017). La promotion de la santé et la prévention se trouvent confrontées sous diverses formes à la numérisation, par exemple à de nouvelles possibilités d'automesure et d'autogestion, aux implications de la numérisation sur la vie sociale, aux conséquences des développements numériques dans le monde du travail ou dans le cadre de l'utilisation de nouvelles solutions numériques dans le domaine de l'information et de la collaboration. La transformation numérique pose de nouvelles exigences en termes de compétences en santé au niveau individuel et institutionnel.
État souhaité qui doit être atteint à l'aide d'une intervention et ce, dans un délai déterminé.
Un objectif d'impact indique ce qui doit être atteint avec une intervention dans un setting ou dans un groupe cible (voir outcome).
⇢ Á différencier d'un objectif en matière de prestation (voir output)
État souhaité qui doit être atteint avec un projet ou avec un programme dans un délai déterminé. Il peut s'agir d'objectifs en matière de prestations (output) ou d'objectifs d'impact (outcome).
⇢ A différencier d'impact.
Un objectif en matière de prestations indique le type et l'ampleur des prestations ou produits qui doivent être apportés dans le cadre d'une intervention (voir aussi output) (voir Kolip et al. 2019).
⇢ Á différencier de l'Objectif d'Impact (voir outcome).
Objectifs 'spécifiques', 'Mesurables', 'Ambitieux', 'Réalistes' et 'Temporellement définis' (voir Kolip 2019).
Méthode permettant de concrétiser des faits complexes à l’aide de relevés d'indicateurs, de sorte à ce que des événements observables puissent leur être attribués (voir Univation Eval-Wiki). Dans le cadre de l'opérationnalisation de buts, ces derniers sont précisés à l'aide d'un relevé d'un ou de plusieurs indicateurs et valeurs cibles correspondantes, afin que leur atteinte puisse être mesurée ou évaluée sur le plan empirique.